
Hakim Ziyech envisage de réaliser un investissement important au Maroc. L’international marocain prévoirait d’ouvrir un restaurant de luxe à Marrakech.
Plus de la moitié des investisseurs Français installés en Algérie l’auraient quittée pour s’implanter au Maroc. Le climat des affaires dissuade les entrepreneurs étrangers à investir dans ce pays à cause de la corruption et de la bureaucratie.
Faris Mesdour, économiste algérien dont l’analyse a été publiée par le journal Al Fajr, explique que les entrepreneurs étrangers s’intéressent au marché algérien de la consommation parce qu’il offre d’importantes opportunités d’investissement, mais sont vite repoussés par les multiples entraves les empêchant de se développer. Des projets parfois très grands ont ainsi été abandonnés en Algérie pour être réalisés au Maroc.
La règle des 51/49 % régissant les investissements étrangers en Algérie est notamment critiquée par le Forum des chefs d’entreprises algériens (FCE), car "la loi a provoqué un recul des investissements étrangers en Algérie".
Une source gouvernementale algérienne requérant l’anonymat a affirmé, le 30 mai dernier à TSA Algérie, que "la règle ne sera ni modifiée ni annulée, ni aujourd’hui ni demain", et ce malgré les grandes pressions exercées par certains pays étrangers sur l’Algérie pour assouplir cette loi. Celle-ci oblige tout investisseur étranger souhaitant créer une société en Algérie, à s’associer avec un opérateur local qui détiendra 51% du capital.
Le rapport de 2013 Doing Business de la banque mondiale classe le Maroc à la 97ème place. Malgré ce recul de 3 places par rapport à 2012, le Maroc continue de distancer l’Algérie classée 152ème sur 185 pays recensés. Le climat des affaires en Algérie est parmi les plus mauvais au monde précise le même rapport.
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