Cinq individus, âgés entre 22 et 46 ans, soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste Daesh et de préparer des attentats contre des installations vitales et des institutions sécuritaires, ont été arrêtés par les forces de sécurité marocaines.
Les relations politiques tendues entre le Maroc et l’Algérie entravent la lutte antiterroriste dans la région. C’est ce qui ressort du dernier rapport annuel du département d’État américain sur la lutte contre le terrorisme dans le monde.
Malgré le rôle actif joué par le Maroc en matière de lutte antiterroriste dans les régions du Maghreb et du Sahel, le manque, voire l’absence de coopération entre le Maroc et l’Algérie, empêche de lutter efficacement contre Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) et les autres groupes terroristes menaçant d’enflammer la région.
D’après Abderrahmane Makkaoui, expert Marocain des affaires sécuritaires et militaires, l’Algérie est tenue pour responsable de cette situation. "Les différents rapports des services secrets américains déplorent le manque de coopération de l’Algérie dans la guerre contre le terrorisme", ajoute l’expert à Akhbar Al Yaoum.
Le rapport américain précise que les lacunes sécuritaires créées par les différends maroco-algériens peuvent être exploitées par les terroristes pour perpétrer des attentats ou recruter des jihadistes.
Les causeries religieuses héritées de feu Hassan II organisées pendant le mois de Ramadan reflètent selon le rapport, l’esprit modéré du Maroc. Le pays s’est investi dans la modernisation du champ religieux et l’enseignement cultuel, pour combattre l’extrémisme des jeunes, principalement depuis les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca et ceux de Madrid en Espagne en 2004.
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