Si l’année 2006 a battu tous les records de croissance en marquant un taux exceptionnellement élevé de 8,1%, 2007 semble être la route ascendante pour des investissements records qui ont atteint, au terme du premier semestre, près de 8 milliards DH dont 87% d’IDE (Espagne en tête avec une part de 71% ; qui dit mieux ?) pour plus d’une centaine de projets générant près de 17 000 emplois, essentiellement liés au secteur du tourisme.
Mais les investissements publics ne sont pas en reste et se montrent même plus engageants, avec un portefeuille pesant plus de 55 milliards DH. C’est que la restructuration et la modernisation, s’appuyant sur la réforme du contrôle financier et la politique de contractualisation (Contrats-Programmes), des EEP, totalisant 687 entités dont 42 sociétés industrielles et commerciales appartenant au portefeuille public de l’Etat, ont produit leur double effet de levier d’agents économiques générateurs de richesses et de valeur ajoutée d’une part, et rempli leur rôle de nouveaux investisseurs s’affirmant comme des acteurs majeurs du développement socioéconomique national.
Certaines entreprises publiques, à l’instar de l’ONCF, l’ONE, le Groupe OCP, l’ONDA, ADM ou encore le Holding Al Omrane, se sont même érigées en champions nationaux au registre des investissements consentis dans leur secteur respectif. C’est d’autant plus remarquable que l’effort de création de valeur ajoutée et de dynamisation de la croissance économique fait mieux que le double du budget d’Etat consacré aux investissements. En effet, les EEP ont versé, dans ce chapitre, plus de 32 milliards DH en 2005, 52 milliards DH en 2006 et ont engagé 55 milliards DH cette année, correspondant à un accroissement de l’effort d’investissement de près de 20%, totalisant plus de 40 milliards DH représentant 9% du PIB.
La Gazette du Maroc - Benhamed Mohammadi
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