Cette décision vient suite au rapport réalisé par Wilshire Associates, le cabinet conseil de Calpers. Les 27 marchés ont été examinés pour moitié en fonction de critères financiers traditionnels et pour l’autre moitié en fonction du respect ou non de grands principes démocratiques. Wilshire Associates, le cabinet à qui Calpers a commandé son rapport, s’est donc inquiété de la stabilité politique des pays concernés, de leur degré de transparence financière et des conditions de travail pratiquées (législation sociale et dispositif mis en œuvre pour contrôler son application), de la liberté de la presse ou encore du degré de liquidité et de volatilité du marché financier.
Si du côté de la Bourse et du marché financier, des progrès de taille ont été réalisés, pour ce qui est de la transparence, la liberté de la presse ou encore la stabilité politique (avec les derniers attentats de Casablanca), beaucoup d’efforts doivent être fournis.
Le fonds de pension Calpers, qui a terminé 2006 avec un encours de 230,3 milliards de dollars, indique avoir réalisé l’an dernier une performance de 15,4 % avant commissions. Il a ainsi gagné 29,4 milliards de dollars, soit près du double des 7,75 % de rendement qui sont l’objectif annuel pour assurer le paiement futur des retraites aux adhérents. Depuis le creux de la vague des marchés en 2002, Calpers a gagné plus de 100 milliards de dollars, et il est actuellement financé à près de 90%. Sur les dix dernières années, la performance moyenne a été de 10 %.
Le Journal Hebdo - F. T.