Quand une usine canadienne vient chercher ses ouvriers au Maroc
En manque de mains-d’œuvres à Saguenay, au Québec, une entreprise a décidé d’aller au Maroc pour recruter. Résultats : six jeunes Marocains vont rejoindre le Canada dès l’été 2019.
Ils sont quelque 600 ingénieurs à abandonner le Maroc chaque année pour tenter leur chance à l’étranger.
Ce chiffre a été révélé par le ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle Said Amzazi lundi lors d’une intervention à la Chambre des représentants.
Selon le ministre, ce phénomène de fuite des cerveaux touchent tous les pays. « C’est une tendance mondiale liée à la mobilité des compétences qui cherchent à bénéficier de plus d’avantages et de salaires plus attractifs dans les pays d’accueil », a-t-il indiqué.
Justement, l’Office flamand de la formation et de l’emploi a décidé lundi d’aller recruter des ingénieurs au Maroc. En partenariat avec l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), il prévoit de former des étudiants avant de les recruter pour venir travailler en Belgique où ils auront d’abord une contrat d’un an avant de signer un contrat à durée indéterminée.
Aller plus loin
En manque de mains-d’œuvres à Saguenay, au Québec, une entreprise a décidé d’aller au Maroc pour recruter. Résultats : six jeunes Marocains vont rejoindre le Canada dès l’été 2019.
En manque criant de main-d’oeuvre, l’office flamand de la formation et de l’emploi a décidé de se tourner vers le Maroc pour embaucher des informaticiens.
Une convention cadre a été signée, mardi à Rabat, pour renforcer la formation d’ingénieurs, de cadres moyens et de techniciens supérieurs dans différents secteurs industriels.
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