La filière des agrumes au Maroc est confrontée à d’énormes difficultés liées à la baisse de production du fait de la rareté des précipitations, ce qui affecte sa présence sur les marchés internationaux.
Parmi tout ce qu’on peut retenir de la troisième édition du salon Tec auto 2005 prévue du 8 au 12 juin à Casablanca, c’est l’organisation des premières rencontres partenariales automobiles Maroco-Européennes. Objectif : stimuler des relations de sous-traitance industrielle et des accords de partenariat entre les équipementiers et industriels de sous-traitance marocains et les donneurs d’ordre et équipementiers européens
Ouverture par nécessité ou par esprit partenarial ! L’industrie automobile européenne affiche de l’intérêt au Maroc. Un intérêt qui intervient dans un contexte économique et sectoriel mondial très particulier. Ainsi, l’industrie automobile dans le Vieux Continent entame une nouvelle phase caractérisée par la recherche intense de nouveaux fournisseurs, menée actuellement par les constructeurs et équipementiers européens. Des prérogatives qui sont dictées par la logique actuelle du marché qui privilégie les aspects liés à la maîtrise des coûts de production ou encore à la flexibilité de la production dans le cadre des moyennes et petites séries de production. Il s’agit là de l’approche dite LCC (Low Cost Country) qui privilégie la délocalisation de la production dans des pays dits émergeants. Dans ce nouveau contexte, les donneurs d’ordre et équipementiers européens adoptent une politique d’ouverture de plus en plus large. Serait-ce là une opportunité pour le Maroc et pour son industrie automobile de développer de nouvelles alliances stratégiques dans le secteur de l’industrie automobile européenne ? De l’avis des analystes, l’industrie automobile nationale est en train de connaître un essor correct au regard des derniers événements qui l’ont marqué : la cession des parts de l’Etat dans la chaîne de montage, la Somaca, au profit du 4ème constructeur mondial Renault-Nissan et son intégration dans sa politique internationale de production de la Logan est un signal témoignant de l’évolution du marché automobile marocain. Une image valorisée par le 2ème constructeur français PSA qui consolide sa présence au Maroc à travers sa filiale SOPRIAM en développant le montage des véhicules Berlingo et Partner au niveau de la Somaca. Côté équipementiers internationaux, les joint-ventures réalisées avec les Marocains en disent long sur l’intérêt porté à ce secteur. D’ailleurs beaucoup d’internationaux ont pris la décision de s’installer au Maroc. C’est le cas par exemple d’AutomotiveWiring Systems, Sews Cabind, Cover Car, Delphi, Polydesign, Prevent, Sacred, Sumitomo, Valeo, Yazaki...Et pour une vision stratégique de développement à l’horizon 2015, un Contrat programme est mis en place et ses ambitieux objectifs sont fixés. Ceci dit, les rencontres automobiles Maroc-européennes constituent, dans des telles conditions, une première étape inscrite dans la stratégie globale visant à promouvoir le secteur de l’industrie marocaine de l’automobile et à élargir ses horizons de développement. Pour le représentant de l’Union Européenne, c’est une opportunité à ne pas manquer qui se présente pour le Maroc. « Il faut y aller sans hésiter et concrétiser des partenariats dès que possible », dit-il avant d’ajouter que pour ce faire, « on s’appuiera sur le Salon Tec’Auto qui constitue une véritable plate-forme marketing de la région Nord-Africain pour la promotion des échanges commerciaux et le développement des partenariats techniques, technologiques et financiers d’où des alliances stratégiques sont à chercher très rapidement « . Les professionnels marocains du secteur l’entendront-ils de la même oreille ?
La Nouvelle Tribune
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