Dans un podcast, l’universitaire et activiste amazigh Ahmed Assid s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la répression des voix contestataires au Maroc, la liberté d’expression ou encore la laïcité.
La réforme de la Constitution consacre les droits de l’Homme au Maroc, mais le Roi Mohammed VI conserve presque la totalité de ses pouvoirs, indique Human Rights Watch (HRW) dans son rapport annuel présenté dimanche au Caire.
La reconnaissance de l’Amazigh en tant que langue officielle et l’abolition de la torture, des enlèvements et des détentions arbitraires et le droit à un jugement équitable, sont autant d’avancées enregistrées par la nouvelle constitution votée par 98,49% des Marocains le premier juillet dernier.
Le rapport parle également de la liberté de rassemblement dans les rues et des manifestations du Mouvement 20 février, réprimées à maintes reprises. HRW est d’avis que les Marocains veulent aujourd’hui voir "ce que signifient en pratique ces principes constitutionnels".
L’organisation salue toutefois les efforts consentis par le Maroc en matière de lutte contre le terrorisme, citant l’arrestation de l’auteur de l’attentat du café Argana à Marrakech Adil El Atmani, et de huit de ses complices, ainsi que leur jugement.
L’organisation mondiale des droits de l’Homme revient notamment dans son rapport sur les centaines d’arrestations ayant suivi les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca, sans que les insculpés n’aient des procès équitables.
Pour conclure, Human Rights Watch critique fortement la liberté de la presse au Maroc, estimant que la presse écrite et électronique dispose d’une plus grande marge de manœuvre, mais que les lignes rouges restent trop importantes.
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