Une cinquantaine d’individus ont été arrêtés mercredi au Maroc lors d’une importante opération visant des membres présumés de groupes djihadistes.
Huit ans déjà se sont écoulés depuis les dramatiques attentats qui avaient visé Casablanca le 16 mai 2003. Ce jour-là, le Maroc était sous le choc. Cinq attentats-suicides venaient de frapper le cœur même de la capitale économique du Royaume, faisant 45 morts, dont douze kamikazes.
Le 16 mai 2003, Casablanca avait rendez-vous avec la mort. Quatorze kamikazes originaires du tristement célèbre quartier de Sidi Moumen, avaient décidé de se faire exploser à l’hôtel Farah, au restaurant la Casa Espana, un restaurant italien, un centre social hébraïque, fermé ce jour-là, le Cercle de l’alliance israélite et un ancien cimetière juif. Un autre Kamikaze s’était fait explosé devant le consulat de Belgique, tuant deux policiers.
Deux des 14 kamikazes, âgés de 20 à 25 ans, changent d’avis à la dernière minute et se débarrassent de leurs explosifs. Les douze autres vont jusqu’au bout et exécutent leur besogne mortelle, tuant 45 personnes, dont trois Français et deux Espagnols et faisant cent autres blessés.
L’attentat qui a visé le café Argana à Marrakech, faisant 17 morts et 20 blessés, vient rappeler au Maroc les attentats meurtriers du 16 mai 2003 à Casablanca.
Plusieurs sit-in ont été organisés dimanche au Maroc à la mémoire des victimes des attentats terroristes du 16 mai 2003 à Casablanca, pour dénoncer le terrorisme.
La coordination marocaine de lutte contre le terrorisme et de promotion de la culture de la tolérance a observé pour sa part un sit-in de deux heures devant la stèle commémorative dressée à Casablanca à la mémoire des victimes des attentats terroristes de Casablanca.
Les attentats qui auraient été commandités par la salafiya jihadia, n’ont jamais vraiment été élucidés. Plusieurs centaines d’intégristes marocains ont été écroués depuis, mais le mystère plane toujours sur ces attentats.
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