Le Conseil National de la Presse (CNP) a fermement condamné ce qu’il qualifie d’« acte criminel odieux » du journal français Charlie Hebdo, l’accusant de s’attaquer directement au Roi Mohammed VI.
Dans son Rapport mondial 2011, Human Rights Watch salue les avancées du Maroc en matière de liberté individuelle mais pointe du doigt ses manquements en matières de droits de l’Homme.
L’ONG dénonce ainsi l’emprisonnement en 2010 d’opposants au gouvernement, mais aussi les arrestations abusives pratiquées dans le cadre de la loi antiterroriste mise en place après les attentats de Casablanca en 2003 (45 morts).
Interrogations musclées, lieux de détention secrets et peines de prisons abusives, aveux extorquées,... la liste des lacunes dénoncées par HRW n’en finit pas.
Pour appuyer ses déclarations, l’ONG présente le cas des 38 accusés de l’affaire Belliraj parmi lesquels six politiciens, condamnés à dix ans prison alors que leurs liens avec le réseau seraient plus que douteux, ou encore le cas de Chakib Al Khayari, emprisonné pour avoir dénoncé le trafic de drogue et l’implication des représentants de l’État à Nador.
Dans ce rapport, HRW confirme le bilan des incidents de Laayoune le 8 novembre dernier, mais dénonce les rafles effectuées par les forces de sécurités marocaines et les mauvais traitements réservés aux 150 personnes arrêtées dans cette affaire.
La liberté de la presse a également reculé en 2010 selon HRW qui revient sur les accréditations refusées aux journalistes étrangers, la suspension d’Al Jazeera et la disparition d’Al Jarida Al Oula, du Journal Hebdomadaire et de Nichan->28406], tous trois victimes de problèmes financiers et de pressions politiques.
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