Les évènements du lundi noir de Laâyoune ont fait onze morts, dont dix parmi les membres des forces de l’ordre et un homme écrasé par un camion, 70 blessés et mené à 163 arrestations.
La ville de Laâyoune a été saccagée et certains la comparent aujourd’hui à Bagdad en temps de guerre. Parmi les fauteurs de troubles, des Algériens et des membres du Polisario à l’origine de plusieurs actes de vandalisme et d’agressions.
Les évènements de Laâyoune et du camp de Gdim Izik, devenu célèbre en l’espace de cinq semaines, à un moment ou le Maroc engage des négociations sous l’égide de l’ONU pour faire accepter sa proposition d’autonomie avancée au Sahara, ont rendu un très mauvais service à la cause nationale, notent les observateurs de la scène politique marocaine.
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