Cette étude sur la situation de la communauté LGBT au Maroc, publiée lundi dernier, montre qu’outre le taux de 16 % de membres militant au sein de partis politiques locaux, 20 % d’entre eux s’activent dans de nombreuses associations, dont 6 % en milieu culturel et 1 % dans les ONG des droits humains et de défense de la diversité du genre, rapporte Le 360.
La même étude, conduite par le Collectif contre la criminalisation et la discrimination à l’égard des minorités sexuelles et religieuses, soutient que 29 % des membres de la communauté LGBT ont été soit arrêtés, soit emprisonnés par les autorités du pays du seul fait de leur homosexualité apparente, malgré leur activisme politique et pour la défense de leurs droits.
D’après la même étude, 70 % des homosexuels au Maroc, ont été victimes d’actes de violences physiques et morales dans des espaces publics et privés.
Par ailleurs, 14 % de ces victimes ont porté plainte, en raison du manque de confiance dans l’efficience de leurs actions en réparation d’un préjudice. Quant à 86,4 % de la communauté LGBT, ils exigent l’abrogation de l’article 489 du Code pénal qui criminalise l’homosexualité, punie de 6 mois à 3 ans de prison et d’une amende de 120 à 1 200 dirhams. Ce texte de loi est pointé du doigt comme base légale de la haine et de la violence de la société à l’égard des minorités sexuelles, précise-t-on.