Alors que la règlementation de change permet aux sociétés de transférer des sommes qui peuvent atteindre 200 millions de dirhams par an pour financer des projets à l’étranger, vingt hommes d’affaires ont transféré près de 7 milliards de dirhams à l’étranger durant quatre ans, rapporte Assabah. Le montant des investissements marocains à l’étranger durant les huit premiers mois de cette année ont dépassé 11 milliards de dirhams.
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Profitant des facilités accordées par les pouvoirs publics, visant à encourager les investissements marocains à l’étranger, ces hommes d’affaires marocains ont transféré de l’argent sur des comptes bancaires secrets hébergés dans des paradis fiscaux, sans rapatrier leurs bénéfices réalisés à l’étranger comme l’exige la loi en vigueur. Actuellement, leurs documents font l’objet d’audit menés par les contrôleurs de l’Office des changes. En réalité, les investisseurs sont tenus de présenter les documents attestant le montant des dépenses effectuées à l’étranger et de rapatrier les bénéfices y afférents, en vertu de la loi qui interdit de déposer cet argent sur des comptes bancaires à l’étranger.
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Pour mener à bien sa mission, l’Office des changes bénéficie de la collaboration des différentes administrations comme la direction générale des impôts et la direction des douanes. L’Office a signé une convention avec la direction générale des impôts pour avoir accès à leurs bases de données respectives et des conventions d’échanges de données avec ses partenaires à l’étranger qui lui permettent d’avoir des informations précises sur le flux des investissements marocains à l’étranger.