Dans un communiqué, l’université a démenti le nombre de 70 plaintes déposées à l’encontre de certains professeurs, précisant que « tous les canaux y compris le numéro vert et l’e-mail qui ont été mis en place afin de recevoir de telles plaintes, n’ont jamais atteint ce nombre exagéré de réclamations. »
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Ce chiffre paru dans la presse serait faux selon la note, et porte « atteinte à la réputation et à la dignité des professeurs, administrateurs, étudiants et diplômés de l’Université ». Dans ce sens, l’université qui « tient à protéger toutes ses composantes » se réserve le « droit de prendre toutes les mesures légales pour défendre la réputation de l’université ».
Toutefois, reconnait la direction, une plainte est actuellement devant la justice et à laquelle « plusieurs éléments légaux » ont été ajoutés. La plainte vise un professeur de l’école supérieure roi Fahd de traduction à Tanger, relevant de l’Université Abdelmalek Essaadi. Ce dernier en détention, a comparu vendredi 21 janvier devant Cour d’Appel de Tanger.