Paris : réintégration d’un policier suspendu pour radicalisation
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Seize personnes ont été écartées des services de renseignement français depuis 2014 "pour leur potentielle radicalisation ou celle de leur entourage". Cependant, aucun radicalisé n’a été découvert depuis la tuerie de la Préfecture de Paris.
L’enquête, confiée par le Premier ministre français, Édouard Philippe, au lendemain de l’attaque perpétrée à la Préfecture de police de Paris par Mickaël Harpon, a révélé ses secrets, ce mardi 21 janvier. Selon les conclusions de l’enquête, outre les seize personnes "écartées" des services de renseignement depuis 2014 "pour leur potentielle radicalisation ou celle de leur entourage", aucun radicalisé n’a été découvert parmi les agents de renseignement depuis la tuerie de la Préfecture de police de Paris.
Selon un communiqué de Matignon, une série de mesures, destinées à renforcer la sécurité interne des services de renseignement, ont été prises.
En matière de détection, de signalement et de traitement des comportements "à risque et des vulnérabilités" pouvant survenir en cours d’affectation des agents, il est apparu à l’ISR que les procédures entre services de renseignement pouvaient être "hétérogènes", et que leur appropriation par les différents échelons hiérarchiques devait "être renforcée", a précisé la même source.
Par ailleurs, depuis le 15 janvier 2020, "les cas de radicalisation au sein des forces de sécurité intérieure et des services de renseignement, font désormais l’objet d’un suivi centralisé", a soutenu Matignon. Il précise en outre avoir instauré le principe d’habilitation préalable au secret-défense à toute prise de fonctions au sein d’un service de renseignement.
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