27 fonctionnaires de la Préfecture de Police de Paris ont fait l’objet d’un signalement pour radicalisation, après l’attaque qui a eu lieu le 3 octobre. Pour rappel, 4 personnes avaient été tuées par Mickaël Harpon, un informaticien, agent de la Préfecture de Police, qui s’est avéré être radicalisé.
Au nombre des 27 policiers, 3 font l’objet d’une demande de suspension par le Préfet de Police, rapporte BFM, qui explique que le Préfet avait envoyé une note pour demander la vigilance de tous.
« En cas de détection de signes d’une possible radicalisation d’un agent, il appartient de la signaler immédiatement et directement à sa hiérarchie. Plusieurs signes et indices peuvent justifier de déclencher une procédure de signalement, comme par exemple des changements physiques et vestimentaires et alimentaires, le refus de serrer la main du personnel féminin, un rejet brutal des habitudes quotidiennes », pouvait-on lire dans la note du prefet.
Selon la chaîne, les profils des fonctionnaires de police signalés sont plutôt similaires : il s’agit majoritairement d’hommes au grade de gardien de la paix ou d’officiers.
La même source signale que, pour certains syndicats de police, il est nécessaire de faciliter et d’améliorer les procédures de signalements de radicalisation. « Ces signalements doivent être simplifiés, anonymisés et je pense que dans ces cas-là on pourra peut-être un peu mieux avancer », assure Fabien Vanhemelryck, Secrétaire général d’Alliance-Police nationale.