Les faits se sont produits juste après les attentats de Paris en 2015 quand le médecin avait lancé à cette mère voilée d’un jeune patient : « le foulard que vous portez est un signe de non-intégration », avant d’ajouter : « nous sommes en guerre, il faut savoir dans quel camp vous êtes », allant même jusqu’à la dénoncer aux gendarmes pour « dérive islamiste ».
Malgré des excuses lors de l’audience, le médecin a écopé d’une interdiction d’exercer de six mois, qu’il a la possibilité de contester en appel jusqu’au 13 mars prochain.
Quelques cas d’islamophobie ont été enregistrés, selon l’ordre des médecins de Girondes interrogés par France Bleue. C’est « peu sur un total de 8000 médecins mais déjà trop », estime-t-on.