Au total, 25 personnes enregistrées sur le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) ont été expulsées de France. A la suite du dernier attentat commis à la basilique de Nice, le 29 octobre, par un ressortissant tunisien, le mouvement d’expulsion a été accéléré. Ainsi, en vue de sa facilitation par ces temps de crise sanitaire et de ralentissement du trafic aérien, le ministre Darmanin, suite à sa visite au Maroc et en Russie, est actuellement en visite en Tunisie et en Algérie, fait savoir le JDD.
Il y a des pays qui exigent des tests PCR négatifs, avant d’accueillir les personnes expulsées, en même temps qu’ils sont réticents à accueillir des islamistes. En plus, bien des personnes concernées par l’expulsion, disposent de recours pour s’y opposer. La France a donc établi et présenté une liste des personnes concernées aux interlocuteurs par le ministre de l’Intérieur, dans le sens de faciliter les négociations, comme ce fut le cas avec le Maroc, rappelle la même source.
En ce qui concerne les juges des libertés, ils décident en général de relâcher les personnes placées en détention, dans l’attente de leur départ ; mais, actuellement, le centre de rétention administrative (CRA), abonde.
Près de 8 000 personnes dont des Russes, Algériens, Tunisiens, Marocains et quelques Maliens, sont inscrits sur le FSPRT, dont 1 500 sont de nationalités étrangères, et 800 à 900, en situation irrégulière.