Une récente enquête du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) lève le voile sur la persistance de pratiques de punitions violentes dans les établissements scolaires marocains.
"Désormais, l’éradication du chômage n’est plus l’une des missions du gouvernement Benkirane. L’exécutif s’emploiera tout juste à en atténuer l’effet", a expliqué la semaine dernière dernier Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur à Rabat.
"Seul un menteur peut aujourd’hui prétendre éradiquer le chômage. Par contre, on peut parler de réforme du système de l’enseignement pour qu’il soit conforme aux exigences du marché du travail", précise le ministre PJD.
"Pour cela il faut insister sur la langue anglaise dans l’enseignement, privilégier les formations et les technologies, et encourager les investissements et les entreprises pour la création de l’emploi", estime Lahcen Daoudi.
Pour le ministre, "l’intervention de la Banque mondiale dans la politique publique du Maroc a creusé un gouffre énorme entre le devoir de l’Etat envers le citoyen et ses engagements vis-à-vis des bailleurs de fonds internationaux, en raison de l’adoption d’une politique d’emprunt visant le règlement des problèmes économiques du pays".
Cette situation a eu pour conséquence la recrudescence des problèmes sociaux, dont la hausse du chômage, explique le ministre, imputant la crise que vit actuellement le Maroc à la mauvaise gestion de la crise de 2008, car le pays n’a pas été préparé à la mondialisation.
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