Supplanter Marrakech. La vision que développe Fès par le biais des autorités et des spécialistes chargés de la ramener à l’expansion touristique. A cet effet, ce qu’elle met dans la balance est consistant : notamment, ses 9.000 habitations historiques, ses 11 anciennes écoles coraniques, ses 83 mausolées, ses 176 mosquées et ses 1.200 ateliers d’artisanat, écrit l’AFP.
En outre se révèlent aussi d’une importance capitale ses dizaines de milliers de ruelles et, en particulier, ses célèbres ateliers de tannerie permettant de suivre la métamorphose de peaux d’animaux en cuir, sans oublier la dinanderie et la poterie.
A l’heure actuelle, six ans après un investissement étatique de plus d’un milliard de dirhams sont passées par là la réparation de plus d’une vingtaine de monuments et la rénovation de plus de 4000 édifices anciens, avant qu’en avril 2019, le Roi Mohamed VI n’inaugure une deuxième phase décisive des travaux.
D’un autre côté, l’aéroport de la ville a fait l’objet d’une extension, avec à la clé, un trafic aérien multizonal bon marché contribuant à faire augmenter considérablement le nombre des passagers et des fréquentations hôtelières.
Le défi reste de moderniser l’artisanat, tous domaines confondus, et d’améliorer les conditions sociales de ceux qui y exercent. Fès, réembellie, dispose de quoi tenir la dragée haute à Marrakech.