Après l’attentat de Nice, les musulmans solidaires avec l’église catholique
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Un mini-sommet européen s’est tenu, mardi, par visioconférence une semaine après les attentats perpétrés à Vienne et à Nice.
En prélude au sommet, le président français Emmanuel Macron a reçu le chancelier autrichien Sebastian Kurz pour un déjeuner de travail, rapporte AFP. À l’heure de la tenue du mini-sommet, la chancelière allemande Angela Merkel, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Charles Michel, le président du Conseil européen ont rejoint les deux personnalités. L’objectif de cette réunion virtuelle est d’apporter « une réponse européenne à la menace terroriste ».
Le chef de l’État français a déclaré que les pays européens ont « besoin d’une réponse coordonnée et rapide » pour contrer la menace terroriste. Pour lui, cette réponse doit être axée sur « le développement de bases de données communes, les échanges d’information ou le renforcement des politiques pénales », et une « mise en œuvre complète et rigoureuse de l’arsenal de mesures » dont dispose l’Europe.
À l’unisson, les participants à ce mini-sommet ont appelé à une « lutte avec détermination contre la propagande terroriste et les discours de haine sur internet », a précisé M. Macron. « Internet est un espace de liberté, nos réseaux sociaux aussi mais cette liberté n’existe que s’il y a une sécurité et si elle n’est pas le refuge de ceux qui bafouent nos valeurs ou cherchent à endoctriner avec des idéologies mortifères », a-t-il indiqué. « Ce n’est pas un combat de l’islam contre la chrétienté mais la nécessité d’un modèle de société démocratique de combattre des comportements terroristes et antidémocratiques », a déclaré pour sa part la chancelière Merkel.
Le chancelier autrichien, lui, a attiré l’attention des participants sur la menace que représentent les combattants terroristes étrangers. « De milliers de combattants terroristes étrangers qui ont soit survécu aux combats en Syrie, en Irak […] et sont revenus, soit qui n’ont pas pu partir […] Beaucoup d’entre eux sont en prison. Certains d’entre eux sont déjà libérés et la triste vérité, c’est que nombre d’entre eux seront libérés dans les prochaines années. Ce sont des bombes à retardement et si nous voulons protéger toute notre liberté, nous devons restreindre la liberté de ces personnes ».
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