La bonbonne de gaz vendue au Maroc devrait voir son prix augmenter progressivement pendant trois ans, vient de révéler le Premier ministre Aziz Akhannouch.
La propagation de la pauvreté dans une grande majorité de la population est le principale facteur qui pousse cette catégorie à exercer la "profession" de mendiant , rapporte le document soulignant que cette population bénéficie d’une aide financière qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie internationale de lutte contre la pauvreté.
Selon les résultats de l’enquête, les personnes accompagnant les enfants âgés de moins de 7 ans sont pour la majorité des femmes, dont la plupart est non célibataire et n’a aucun niveau d’instruction et seul 6 pc ont le niveau secondaire ou plus.
75% d’entre eux sont des mendiants non saisonniers. Ils pratiquent la mendicité en groupe souvent dans les mosquées (32 pc), les rues (29%) et les souks et super marchés (16%). Une proportion importante gagne moins de 50 dh par jour alors que 25% d’entre eux gagne plus de 100 dh par jour.
Le tiers des enfants souffrent d’une maladie chronique à savoir le diabète, l’hypertension, l’allergie/asthme, la tuberculose, l’anémie, le rhumatisme et l’ulcère, note l’enquête.
Plus de la moitié (56%) des enfants est constituée de garçons contre 44% des filles, indique le document, ajoutant que dans la majorité des cas , il existe une relation familiale entre l’enfant et l’accompagnant. Cependant, quelque 15% des enquêtés ont déclaré avoir "loué" un enfant pour exercer leur activité. Le montant du loyer est en moyenne de l’ordre de 50 à 100 dh par semaine.
L’enquête a, par ailleurs, relevé que 75 des enfants mendiants âgés de 8 à 12 ans sont des garçons contre 57 filles dont les deux tiers sont âgés de 11 à 12 ans. 25 pc de ces enfants n’ont jamais été scolarisés, 9 pc ont un niveau coranique, 64% de niveau primaire et 3% de niveau secondaire, souligne l’étude, ajoutant que 31 pc des enfants habitent une seule chambre avec leur famille et 28% dans une baraque contre 19% dans la rue.
Concernant la catégorie des non-mendiants, l’étude a relevé que 57,4% sont des hommes contre 42,6 pc de femmes, ajoutant que 42,2% de cette catégorie sont célibataires, 49,40% mariés, 1.7% divorcés et 6.6% veufs.
Pour ce qui est de leurs sentiments envers les mendiants, 81.3 pc des enquêtés ont affirmé avoir de l’affection, 10.4 pc du dégoût alors que 4.5% éprouvent de la haine.
L’enfance volée
Les principales raisons pour lesquelles la population donne l’aumône sont l’obligation 46 pc, l’affection 38 pc, facultatif 12 pc et autres raisons 4%.
Les enquêteurs ont également affirmé que 42% des gens octroient l’aumône aux personnes âgées, 9% aux enfants, 6% aux femmes, 42% sans préférences et 1% autres.
Presque les deux tiers des enquêtés préfèrent donner l’aumône directement aux individus contre 28% aux associations non gouvernementales, 5% aux institutions gouvernementales et 2% autres.
La pauvreté arrive en tête des facteurs qui poussent à la mendicité suivie des problèmes sociaux causés en premier lieu par le mari (divorce, abandon, prison ), et ceux dues à la maladie, au décès, à la maltraitance et au harcèlement sexuel et aussi aux facteurs cultuels tels que l’habitude de mendier ou d’avoir une famille mendiante.
L’enquête souligne également que 77, 1% des enfants enquêtés estiment que la mendicité permet d’avoir de l’argent, 2,6% un peu de gaieté mais elle donne également de la tristesse à 10,4% et de la fatigue à 8.7%.
Durant leur activité, les enfants rencontrent des problèmes notamment, l’agression 24,2%, disputes/insultes 16,9%, harcèlement sexuel 10.8% et maladies 10%.
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