
La mosquée de Guingamp, dans les Côtes-d’Armor, a été ciblée dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 décembre 2023 par des tags islamophobes. Une première en 40 ans.
Le 4 septembre dernier, un juge fédéral a rendu un verdict qui a été salué comme une victoire pour les musulmans, les premiers touchés par les diverses politiques de surveillance, mises en place aux Etats-Unis, après les attentats du 11 septembre 2001. Le verdict rend justice à une vingtaine d’Américains de confession musulmane, qui étaient fichés comme "terroristes connus ou présumés".
"La base de données gouvernementale dans laquelle figure plus d’un million de personnes fichées comme "terroristes connus ou présumés", viole les droits constitutionnels des citoyens américains dont les noms y figurent". Tel est le verdict rendu par le juge fédéral, Anthony Trenga, et qui fait la joie de la communauté musulmane des Etats-Unis.
Il s’agit d’une décision historique qui rend justice à au moins une vingtaine d’Américains de confession musulmane, qui contestaient, depuis 2016, avec le soutien du Conseil pour les Relations américano-islamiques (CAIR), l’inscription de leurs noms sur cette liste, rapporte le site Saphirnews.com.
Une véritable base de données, connue sous le nom de "Terrorist screening database (TSDB), a été créée après les événements du 11 septembre 2001. Gérée par le FBI, elle est partagée avec de nombreuses agences fédérales mais aussi avec des entreprises privées, a reconnu, pour sa part, le FBI, ces derniers mois.
Dans son délibéré, le juge Anthony Trenga a signifié qu’il n’existe aucun élément tangible qui puisse justifier le fichage des plaignants dans la liste de surveillance des suspects de terrorisme, ajoutant que leur présence dans la liste des "terroristes présumés" peut résulter de comportements innocents qui ont pu être mal interprétés.
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