Parmi les nouveaux dirigeants de cette mosquée désignés pour mettre fin à l’influence de l’Arabie Saoudite, il y en a qui sont soupçonnés d’espionnage pour le compte du Maroc, rapportent De Morgen et Het Laatste Nieuws.
Depuis avril dernier, l’Exécutif des Musulmans de Belgique est en charge de la gestion du lieu de culte qui reçoit le financement de l’Arabie Saoudite. En attendant le dépôt d’un dossier de reconnaissance, une direction provisoire avait été mise en place.
La plupart des autorités concernées excepté le ministre de la Justice ont soutenu cette demande. Se basant sur des éléments de la Sûreté de l’État, Vincent Van Quickenborne (Open Vld) a rendu un avis négatif. Ces éléments évoquent une emprise marocaine qui aura pris la suite de l’influence saoudienne.
On parle également d’espionnage. La Sûreté désigne trois collaborateurs de la mosquée, dont un dirigeant, comme membres des services de renseignement marocains. Ce dirigeant est membre de l’association censée mettre en place un trajet de formation pour les imams.
En conséquence, la procédure de reconnaissance est suspendue. Le ministre enjoint l’Exécutif des Musulmans de remercier les personnes concernées.