Le tribunal a condamné le Koweïtien pour avoir abusé de la jeune fille au moins une fois, profitant de son statut d’employeur et du fait que la Marocaine logeait chez lui. Les juges n’ont pas toutefois reconnu la culpabilité du mis en cause pour les deux autres agressions sexuelles dont l’accuse la victime dans sa plainte, relevant beaucoup de contradictions dans son témoignage.
La Marocaine a été recrutée en tant que baby-sitter pour ses deux enfants moyennant rémunération et en échange de la régulation de sa situation en Espagne. La jeune femme raconte que le 12 septembre 2019, le Koweïtien est entré dans sa chambre au petit matin et lui a fait des attouchements sexuels. Face à sa résistance, l’accusé aurait commencé à lui donner des coups de pied et de poing. Elle a réussi à s’échapper de la maison et est tombée sur un agent de police, qui n’était pas en service, à qui elle a demandé de l’aide.
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C’est ainsi que la Garde civile a été alertée et l’accusé arrêté. Le tribunal vient de le condamner pour un crime de viol à sept ans de prison, ainsi qu’au versement à la victime de 280 euros à titre de dommages-intérêts pour les préjudices physiques subis et 15 000 euros pour les préjudices moraux. Le tribunal a aussi pris une mesure d’éloignement contre l’accusé, lui interdisant de s’approcher de la victime à moins de 500 mètres pendant dix ans.
Le Koweïtien a déjà passé trois ans en détention, du 13 septembre 2019 au 15 décembre 2022. Il lui reste donc à purger une peine de quatre ans de prison. Il a dix jours pour faire appel de cette décision.