Le journal espagnol, Levante, qui rapporte l’information, affirme que la famille du richissime koweïtien écroué pour avoir agressé sexuellement la femme qui travaillait à son domicile et s’occupait de ses enfants, aurait tenté d’ "acheter" le témoignage de la victime, au moment même où la Marocaine faisait une déclaration devant le juge.
En effet, des messages auraient été envoyés sur le téléphone portable de Fatima, la baby-sitter, pour l’exhorter à renoncer à son intention de dénoncer l’agresseur, contre une forte somme d’argent. Cependant, les sources judiciaires n’ont pas confirmé cette information.
Rappelant les faits, la même source fait savoir que l’arrestation d’Hemar, le Koweïtien âgé de 38 ans, est intervenue, pour avoir violé à trois reprises Fatima, une femme marocaine âgée de 29 ans.
Dans le logement d’un quartier résidentiel de Calpe, l’homme d’affaires avait engagé la victime comme la baby-sitter de ses enfants âgés de 5 et de 8 ans. Cependant, il la maltraitait et la violait, la soumettait à des agressions physiques.
Pour preuve, la Marocaine qui était souvent menacée de mort, porte des blessures sur le corps et au visage.
Pour échapper à tout ce supplice, Fatima a dû fuir du domicile pour se porter vers la police locale. C’est celle-ci qui a procédé à l’arrestation de l’homme d’affaires koweïtien, alors qu’il s’apprêtait à fuir avec ses deux enfants et la coquette somme de 100 000 euros, selon la même source.