L’Espagne déclare illégaux les passeports liant Sebta et Melilla au Maroc

8 août 2011 - 07h00 - Espagne - Ecrit par : J.L

Les passeports marocains où Melilla et Sebta figurent en tant que villes marocaines ne sont pas légaux aux yeux de la loi espagnole, a affirmé cette semaine le délégué du gouvernement de Melilla, Antonio María Claret, cité par l’agence Europa Press.

Antonio María Claret se dit contrarié de voir des passeports marocains sur lesquels figurent en lieu de naissance de certains citoyens "Ceuta/Marruecos" ou "Melilla/Marruecos", comme s’il s’agissait de territoires marocains.

C’est d’ailleurs ce qu’avait laissé entendre en mars dernier, Omar Azziman, président de la Commission consultative de la régionalisation (CCR). Lors d’une conférence de presse celui-ci avait déclaré que dès que le Maroc récupérerait les deux enclaves, "Sebta sera intégrée de manière naturelle dans la région de Tanger-Tétouan et il en sera de même pour Melilla dans la région du Rif oriental".

En février dernier, le Barreau de Madrid avait également émis un avertissement à l’encontre du Maroc, qu’il accuse d’identifier Sebta et Melilla comme marocaines dans les passeports des ressortissants marocains installés dans les deux enclaves.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Espagne - Administration - Ceuta (Sebta) - Melilla

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : Une vague d’embauches publiques attendue en 2024

L’État marocain prévoit en 2024 la création de 30 034 postes dans les ministères et institutions publiques, révèle le Projet de loi de finances (PLF) 2024.

Le Maroc simplifie encore plus les procédures administratives

Le gouvernement entend simplifier et digitaliser prochainement quelque 2500 procédures. C’est ce qu’a déclaré Ghita Mezzour, ministre de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, à la Chambre des représentants.

Aïd El Fitr 2024 : une bonne surprise pour les fonctionnaires marocains ?

La ministre déléguée chargée de la réforme de l’administration et de la transition numérique, Ghita Mezzour, propose au gouvernement de décréter un congé exceptionnel de trois jours au lieu de deux à l’occasion de l’Aïd Al-Fitr 2024.

Maroc : la retraite à 65 ans ?

Alors que les députés de l’opposition rejettent le projet du gouvernement d’Aziz Akhannouch de porter l’âge de la retraite à 65 ans, Younes Sekkouri, le ministre de l’Intégration économique, de la Microentreprise, de l’Emploi et des Compétences, dément...

Des voitures de luxe acquises par le ministère de la Transition numérique ?

Ghita Mezzour, ministre déléguée en charge de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, a démenti l’acquisition d’une voiture de luxe pour 2,48 millions de dirhams et d’une autre pour 1,27 MDH.

Voici le nombre de fonctionnaires civils au Maroc

Les données inscrites dans le rapport sur les ressources humaines accompagnant le projet de loi de finances (PLF) de l’année 2023 indiquent que le Maroc compte 565 429 fonctionnaires civils cette année.

Maroc : révision de l’impôt sur le revenu

Le gouvernement marocain, via son porte-parole Mustapha Baitas, a annoncé une révision de l’Impôt sur le revenu (IR) avec pour objectif d’augmenter les revenus des employés et fonctionnaires.

Coup d’accélérateur pour le TGV Kénitra-Marrakech

L’Office national des chemins de fer (ONCF) a lancé un appel d’offres pour la construction d’une voie ferrée à grande vitesse de 375 kilomètres reliant Kénitra à Marrakech.

Taxis au Maroc : Fini les arnaques ?

Au Maroc, de nombreuses licences ont été retirées aux chauffeurs de taxi qui ne sont pas en règle. Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, assure que son département s’évertue à soutenir et à accompagner diverses initiatives visant à moderniser les...

Le Maroc en guerre contre les « fonctionnaires fantômes »

La ministre déléguée chargée de la Transition numérique, Ghita Mezzour, a déclaré que le Maroc dispose d’un important arsenal juridique pour lutter contre le phénomène des « fonctionnaires fantômes ».