Même si certains milieux européens continuent à utiliser les immigrés comme "boucs émissaires" pour justifier la crise économique, "l’apport socio-économique des immigrés pour le développement des pays d’accueil européens n’est plus à démontrer", explique Mohamed Dahiri, Professeur à l’Université de Cordoue en Espagne.
Pour appuyer ses propos, l’universitaire donne pour exemple l’évolution du Produit Intérieur Brut (PIB) entre 1995 et 2006 en Espagne, en plus des 247.000 entreprises créées par des immigrés au cours de cette période.
Dans un entretien à l’agence MAP en marge du deuxième Forum international sur l’immigration, organisé du 27 au 29 janvier à Fqih Ben Saleh sous le thème "Droit à l’immigration", le chercheur invite les pays d’accueil à arrêter de politiser l’immigration.