Pour continuer à exister pendant cette crise du coronavirus, les entreprises marocaines doivent innover. Elles doivent s’adapter à la situation actuelle, car la demande s’effondre et l’approvisionnement est en rupture.
La situation socioéconomique actuelle n’est pas reluisante. Elle se caractérise par une baisse de la demande locale, l’absence ou la diminution substantielle de commandes internationales et le manque ou l’absence d’offres à cause de la rupture ou de la baisse de l’approvisionnement. 69 % des entreprises sont à l’arrêt, 26 % sont en activité réduite et 6 % poursuivent leurs activités depuis le 31 mars. Soit 7 entreprises sur 10 sont à l’arrêt. Tels sont les résultats d’une enquête commanditée par la Fédération des industries métallurgiques mécaniques et électromécaniques (FIMME). L’objectif visé par cette enquête réalisée auprès des membres de la fédération, est de mesurer l’ampleur des conséquences économiques du coronavirus sur leur secteur d’activité, informe L’Economiste.
Le quotidien affirme qu’à ces conséquences, il faut ajouter le nombre d’impayés qui ne cesse de croître. Car beaucoup de commandes s’exécutent sur le long terme. Dans les semaines et mois à venir, les conséquences de la crise seront plus visibles chez certains industriels. Le secteur des IMME se retrouve dans une situation inconfortable à cause de son caractère transversal.
Face à ce tableau inquiétant, les entreprises marocaines doivent s’adapter ou disparaître. Elles doivent s’intégrer dans une nouvelle configuration pour réorienter leurs stratégies. Pour la survie et le développement de l’industrie, la FIMME exhorte au soutien des unités locales industrielles, commerciales ou de services, dans un esprit collectif et solidaire.