Pour son frère Soulaymane interrogé par l’AFP, « Les autorités françaises ne se sont manifestées que le lundi vers 14H00 ou 15H00 pour la voir à l’hôpital, a-t-il déclaré alors qu’il avait « appelé personnellement le consul dimanche matin ». Il ajoute avoir été accueilli à l’aéroport de Ouagadougou par des représentants de l’ambassade du Maroc qui « étaient les seuls à être là ».
Un rapport a été demandé à l’inspection générale du ministère sur les circonstances de ce décès, affirme-t-on du côté du ministère français des Affaires étrangères, indiquant que dans ce genre d’évènement, « des équipes médicales et psychologiques françaises accompagnent la famille ».
Hier, le président français François Hollande a présenté ses condoléances à la famille de Leïla Alaoui. « Le président de la République a appris le décès de Leïla ALAOUI, qui avait été blessée lors de l’attaque terroriste commise à Ouagadougou le 15 janvier(..) Il s’incline devant sa mémoire et présente ses condoléances à sa famille. », peut-on lire sur le communiqué publié sur le site de l’Elysée.
Leila Alaoui est née à Paris en 1982. Elle se trouvait au Burkina Faso dans le cadre d’un projet pour l’organisation international Amnesty International.