Le cours du blé à Paris enregistrait en effet une hausse de 28,6%, contre 26,8% pour celui du maïs, entre le 13 juin et le 21 septembre. Ces hausses sont à imputer à la sécheresse qui sévit dans les principaux pays exportateurs de céréales.
Cette flambée des matières premières alimentaires qui attire les plus gros spéculateurs boursiers, provoque d’importantes inflations des prix des produits de base, particulièrement ceux des produits agricoles jugés plus rémunérateurs par ces spéculateurs.
L’Etat marocain, dont les finances sont impactées par les surcoûts des importations dont le pays dépend depuis des années, n’aurait d’autre alternative que de réformer la caisse de compensation, qui a absorbé 150 milliards de dirhams en 5 ans, et pourrait dépasser les 80 milliards de dirhams en 2012.
Cette réforme de la caisse de compensation, dont 3 milliards de dirhams reviennent aux riches et 1,5 milliard aux entreprises, promise depuis des années, se fait attendre et ne bénéficie par conséquent pas aux réels nécessiteux.