Alors que l’idée d’une augmentation progressive du prix des bouteilles de gaz butane au Maroc agite les esprits, le gouvernement se veut rassurant, mais reste assez vague.
Les Etats Unis auraient rejeté les appels d’offres émis par le Maroc pour l’achat de blé tendre, ce qui laisse présager une forte baisse des stocks de farine et de pain durant les prochains mois.
Le Maroc, prêt à acheter 300.000 tonnes de blé tendre américain dans le cadre d’un accord douanier préférentiel, n’a reçu aucune offre venant des Etats-Unis, affirme une source de l’Office National du Blé et des Féculents au quotidien Al Massae.
La forte baisse des récoltes de blé aux Etats-Unis, impactées par la sécheresse qui y sévit, expliquerait le refus des Etats-Unis de vendre le blé au Maroc, selon la même source, laquelle affirme également que d’autres pays suivront l’exemple américain.
La France pourrait aussi refuser de vendre une partie de ses récoltes de blé au Maroc, qui, dans le meilleur des cas, réduira la part réservée habituellement aux marchés du Maghreb Arabe au profit du Maroc, une solution qui resterait insuffisante pour le Maroc.
Les réserves de blé au Maroc couvriront tout au plus deux mois des besoins des minoteries industrielles du pays, où la flambée du prix du pain pourrait mener à une crise sociale identique à 1981 à Casablanca. Une cellule de crise a été constituée au sein de l’Office National du Blé pour tenter de trouver une solution alternative permettant de fournir normalement le marché marocain en blé dans les prochains mois.
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