Le Maroc progresse dans le classement mondial des connaissances
Le Maroc a été classé au 101ᵉ rang parmi 154 pays et territoires, selon l’indice mondial des connaissances 2021 et 6ᵉ sur 27 pays à développement humain moyen.
S’exprimant, lundi à Paris, lors de la conférence-débat sous le thème : "Le Maroc face au défi du développement humain, de la modernité et de la mondialisation", Charles Saint-Prot, directeur de l’observatoire français d’études géopolitiques, qui a abordé le concept d’autonomie et la régionalisation et la paix, a relevé d’emblée que la revendication historique du Maroc sur le Sahara est légitime eu égard notamment aux liens qu’il a toujours entretenus avec cette région à travers les siècles.
"Les thèses algériennes ne sont plus d’actualité" et l’obstination d’Alger "met toute la région en danger", a-t-il dit, faisant remarquer que ce danger est multiple et englobe le terrorisme, le trafic d’armes et l’échec de l’Union du Maghreb Arabe.
Il a souligné que la proposition marocaine d’autonomie des provinces du Sud est "sérieuse" et est de nature à permettre au Maghreb de se constituer en un bloc fort et capable de rivaliser avec l’Europe dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée. Le Polisario n’est qu’une "invention et un pion de l’Algérie qui vise à contrôler toute la région et à y asseoir sa domination », a expliqué Saint-Prot.
Traitant de la dimension humanitaire de la question du Sahara, Naïma Korchi, consultante et juriste internationale, a affirmé, pour sa part, que l’Algérie et le Polisario n’ont jamais respecté et appliqué les Conventions internationales des droits de l’homme dans les camps de Tindouf. Dans ces camps, a-t-elle dit, il y a beaucoup plus d’Algériens pauvres de la région et de Mauritaniens qui tirent profit de l’aide humanitaire destinée aux Sahraouis séquestrés. Ces derniers subissent quotidiennement torture morale et physique, a signalé Naïma Korchi, qui a soulevé également la question des enfants Sahraouis déportés à Cuba et le détournement de l’aide humanitaire par les responsables du Polisario.
Dans une allocution introductive, Mohamed Mraizika, enseignant-chercheur en sciences sociales et Droit international humanitaire, avait mis en relief les grandes mutations que le Maroc a connues durant la dernière décennie. Le Royaume "s’est engagé résolument dans un processus de libéralisation et d’ouverture de son économie, de modernisation de ses moyens de communication et de renforcement de l’état de droit et de promotion des libertés et de la justice sociale", a-t-il dit. Sur le plan régional, le Maroc n’a cessé de plaider en faveur d’une UMA "effective" capable d’être un interlocuteur "privilégié" de la future UPM, a-t-il ajouté.
Convaincu que l’intégration régionale du Maghreb est "tributaire du règlement de la question du Sahara", le Royaume a proposé une solution "pertinente et réaliste" consistant en l’octroi d’une large autonomie aux provinces du Sud, a souligné Mohamed Mraizika, également secrétaire général du Mouvement international des Seniors et fondateur de la section marocaine.
Cette Conférence s’est déroulée en présence de membres de l’ambassade et du consulat général du Maroc à Paris, de Khek Sysoda, ambassadeur du Cambodge à Paris et délégué permanent auprès l’UNESCO, de Pitro Rinaldi, ancien ambassadeur d’Italie et de plusieurs autres personnalités.
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Le Maroc a été classé au 101ᵉ rang parmi 154 pays et territoires, selon l’indice mondial des connaissances 2021 et 6ᵉ sur 27 pays à développement humain moyen.
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