En tout, 800 anciens employés marocains sont, pour certains, depuis une quinzaine d’années en procès contre la SNCF. En septembre dernier, le conseil des prud’hommes de Paris avait donné raison aux plaignants et requis 170 millions d’euros de dommages et intérêts contre l’entreprise.
Ces Marocains ou Français d’origine marocaine ont été embauchés dans les années 70 par la SNCF en tant que contractuels, avec normalement un contrat à durée indéterminée (CDI), mais sans les avantages des autres cheminots français qui relèvent d’une caisse de retraite spécifique bien plus avantageuse.
« J’aimais travailler à la SNCF, ce métier m’est resté dans le cœur », mais « il y avait un grand écart avec mes collègues, je veux qu’il soit réparé », explique un ancien cheminot marocain à l’AFP.
Si la cour d’appel confirme le jugement en janvier prochain, chaque plaignant marocain touchera en moyenne 200.000 euros.