Chaos aux stations de taxis entre Temara et Rabat

13 février 2025 - 12h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

De nombreux fonctionnaires, employés et étudiants ou tout autre catégorie se retrouvent coincés chaque jour dans les différentes stations de taxis de la ville de Témara, dédiées au transport des citoyens vers la capitale Rabat.

Longues files d’attente, altercations verbales, bagarres entre chauffeurs de taxis de grande taille… Les habitants de Témara se retrouvent contraints d’attendre par centaines pendant une longue durée, variant entre 30 et 40 minutes dans les différentes stations de taxis de la ville de Témara, dédiées au transport vers la capitale Rabat, rapporte Achkayen. Une situation préjudiciable pour de nombreuses personnes qui sont confrontées à des problèmes professionnels avec leurs supérieurs en raison de leurs retards répétés à leur lieu de travail.

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À l’origine de ce problème récurrent, un différend majeur survenu début janvier dernier entre les chauffeurs de taxi des deux villes voisines. Les chauffeurs de Témara ont été interdits de prendre des passagers à la station « Al-Manal » à Rabat pour les ramener à Témara. La réaction des chauffeurs de la ville voisine ne s’est pas fait attendre. Ils ont pris une mesure similaire, empêchant leurs homologues de la capitale de transporter des passagers vers Rabat au départ de Témara. Depuis, chaque partie applique strictement la réglementation relative à l’obligation de retour à vide.

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La réglementation du secteur interdit aux chauffeurs de taxi de transporter des passagers d’une autre ville. Mais, une pratique coutumière en vigueur depuis des années entre Rabat et Témara permettait cette exception sous le principe de la « réciprocité ». Un accord permettait aux chauffeurs de taxi de Témara de prendre des passagers dans certains quartiers de la capitale, en échange du droit accordé aux chauffeurs de Rabat de transporter des voyageurs depuis la station « Milano » à Témara vers Rabat. Un compromis qui a reçu l’assentiment des autorités, parce qu’il assurait une fluidité constante entre les deux villes.

Informés de la situation, les services de police ainsi que les autorités locales et provinciales n’ont pas encore pu trouver une solution.

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