Indignation suite à la cruauté envers une ânesse au Maroc
Un acte de cruauté envers une ânesse dans la province de Safi a suscité une vive indignation parmi les ONG et les utilisateurs des réseaux sociaux.
À Kénitra, des chiens affamés et maltraités végètent près des cadavres de leurs congénères dans un bâtiment laissé à l’abandon.
La publication de vidéos et de photos de chiots sans vie, de chiens affamés, efflanqués, décharnés, enfermés et enserrés dans un bâtiment laissé à l’abandon émeut la toile. Ce sont les autorités locales qui ont déplacé ces animaux « de la rue » vers ce lieu, ont confié à L’Opinion des acteurs de la société civile sur place. Grâce à la mobilisation d’un grand nombre de ses followers, 20 chiens ont été pris en charge et sortis de mauvaises conditions, a fait savoir Dounia Louezzane, fondatrice de l’association Kelb Derby, une association pour la protection des conditions de vie des chiens des rues au Maroc.
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Au Maroc, le problème des chiens errants préoccupe aussi bien les élus que les associations. « Le problème des chiens errants est une énorme source d’anxiété dans les routes et les ruelles, en particulier dans les quartiers plus populaires, a déclaré en mai le député Mohamed Raggani. Cela suscite beaucoup de peur chez les citoyens, quel que soit leur statut ou leur âge, en particulier les enfants qui vont à l’école tôt le matin. » Des associations militant pour la protection des animaux appellent, elles, à protéger ces chiens.
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Elles prônent la TNR (Trap-Neuter-Return en anglais) comme ultime solution au Maroc. Cette méthode s’applique en trois phases : attraper le chien errant, le stériliser et le vacciner contre la rage par la même occasion, puis le relâcher dans son milieu naturel, avec un tag à l’oreille pour qu’il soit identifiable. « C’est le seul moyen efficace pour réduire les cohortes de chiens errants qui vont arrêter de se produire, ce qui amènera à une baisse notable de cette population canine au fil des années », a affirmé à Le Matin Élise Baron, responsable bénévole au refuge de l’Union marocaine pour la protection des animaux (UMPA) situé à Bouskoura.
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