Le gouvernement d’Aziz Akhannouch poursuit le chantier de modernisation des services publics. Le paiement des frais d’eau et d’électricité aura des nouveautés à partir du 1ᵉʳ janvier 2024.
La commune urbaine de Casablanca a versé à Lydec, société gestionnaire de l’eau et de l’électricité, près de 300 millions de dirhams pour des factures concernant des dépendances et des souks, officiellement non alimentés en eau et en électricité.
Ces factures fictives, révélées par Al Massae, montrent par exemple qu’un souk de la circonscription de Hay Hassani, non alimenté en eau, a consommé 22.375 dirhams en eau entre mars et juin derniers. Ce souk a même des arriérés de paiements de consommation d’eau, s’élevant à 320.000 dirhams.
Un autre souk, lui aussi non raccordé, fait l’objet de factures trimestrielles de consommation d’eau s’élevant à 40.000 dirhams.
Casablanca s’acquitte donc annuellement de millions de dirhams de factures fictives d’eau et d’électricité, dont 300.000 dirhams d’électricité pour cinq mosquées, dont les redevances devraient normalement être payées par le ministère des Habous et des affaires religieuses.
Le conseil de la ville de Casablanca verse également tous les trois mois, 880.000 dirhams à Lydec, pour l’eau et l’électricité de bidonvilles, et 1,1 million de dirhams pour des annexes de la commune, où l’eau est uniquement présente dans les toilettes.
A cela s’ajoute la consommation domestique d’eau et d’électricité des caïds et des gouverneurs, également prise en charge par la ville de Casablanca, ville qui croule sous les dettes depuis plusieurs années.
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