La communauté urbaine de Casablanca n’arrive plus à honorer ses engagements avec les sociétés chargées de la gestion déléguée, principalement celles s’occupant de la propreté de la métropole, auxquelles la ville doit déjà 300 millions de dirhams.
D’après le quotidien Al Itihad Al Ichtiraki, le ministère de l’Intérieur a proposé au Conseil de la ville de signer un protocole d’accord avec ses créanciers, en vertu duquel il s’engage à s’acquitter de ses dettes au cours de l’année 2012 et du premier semestre 2013. Mais cet engagement la ville ne pourra pas l’honorer, parce que sa trésorerie est au rouge.
La métropole ne peut pas non plus faire appel au Fonds d’Equipement Communal, ou conclure des partenariats avec des sociétés privées en raison de sa situation financière catastrophique.
Pour toutes ces raisons, Casablanca a été contrainte de recourir au budget de gestion à travers des autorisations spéciales signées par les ministres de l’Intérieur et des Finances, afin de pouvoir payer les ouvriers et fonctionnaires, et certaines charges obligatoires.