Casablanca parmi les meilleures destinations pour le télétravail
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Après l’état d’urgence sanitaire, les Marocains auront du mal à se défaire de certaines habitudes. Une étude menée par le cabinet Rekrute, révèle que la plupart des cadres marocains préfèrent le télétravail, même après la crise.
Plusieurs secteurs ont opté pour le télétravail depuis que le confinement a été imposé. Dans le détail, 56 % des cadres sont en télétravail, 24 % travaillent toujours du bureau, 6 % sont en congés payés et 6 % sont en congés sans solde. De même, 48.61 % des cadres en télétravail sont des jeunes âgés entre 25 et 34 ans et 66 % de ceux en congés sans solde sont également des jeunes.
L’étude a montré qu’en termes de productivité, "54 % des cadres déclarent qu’ils sont productifs en télétravail contre 14 % qui ne le pensent pas". Sans aucune surprise, ce sont les jeunes ayant entre 25 et 34 ans qui se disent plus à l’aise avec le télétravail et attribuent une note moyenne de 3,66/5 à leur niveau de productivité. Ce qui n’est pas le cas des cadres ayant 55 ans et plus, qui se sentent moins à l’aise avec l’outil et attribuent une note moyenne de 3,2 /5 à leur niveau de productivité, tout en l’expliquant par différentes raisons. Il y a la "mauvaise connexion qui se trouve en tête de liste, suivie par la gestion des enfants et le stress ou l’angoisse, puis la démotivation ou l’inadaptation des outils qui arrivent en 3ᵉ position".
Même si un grand nombre de cadres pensent que le télétravail est un outil à éviter, 90 % des Marocains souhaitent l’intégrer dans leur quotidien. 43 % des cadres sont prêts à travailler à domicile plus de 3 jours par semaine et presque 50 % sont prêts à le faire pendant 1 ou 2 jours maximum par semaine. 7 % seulement ne sont pas prêts à travailler à domicile, révèle l’enquête.
C’est une évidence que "le confinement aura permis de faire évoluer les positions des uns et des autres sur ce mode de travail au Maroc". La balle est dans le camp du législateur qui a la possibilité de voter des textes de lois en vue de déterminer les conditions dans lesquelles le télétravail pourrait se faire au Maroc.
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