À partir du 1ᵉʳ mai, les prix du diesel et de l’essence afficheront une baisse de 40 centimes. « Un repli du cours du pétrole aussi bien sur le brut que sur les [produits hydrocarbures raffinés] est constaté sur les marchés internationaux ces quinze derniers jours, ce qui se traduira par une baisse des prix à la pompe, notamment au Maroc. […] Théoriquement, les calculs indiquent que ces prix devraient en principe enregistrer un recul d’une quarantaine de centimes pour le gasoil et une quasi-stabilité pour l’essence, voire une infime baisse, d’à peine quelques centimes », confirme Mostafa Labrak, directeur général d’Energysium Consulting, un cabinet d’études spécialisé dans les hydrocarbures auprès du journal Les Inspirations Éco.
À lire :Carburants : une majorité de Marocains ont perdu confiance dans le gouvernement
Selon ses explications, une demande mondiale toujours en berne, ainsi qu’une relance qui tarde à se concrétiser aux États-Unis et en Europe, sont à l’origine de ce recul. En ces circonstances, les cours des matières premières – dont celui de l’or noir – sont revus à la baisse, en attendant des jours meilleurs, a ajouté l’expert. Cette nouvelle baisse des prix attendu dans les stations-service du royaume s’explique aussi par la régulation des prix, désormais imposée par le Conseil de la concurrence, qui met en œuvre le principe de « l’amende transactionnelle ». Les neuf opérateurs de cette branche d’activité ont désormais l’obligation de soumettre à l’institution un reporting trimestriel sur les variations des cours sur les marchés internationaux, et de livrer les prix qu’ils pratiquent sur le marché national.