Au Maroc, un agent immobilier se retrouve malgré lui au cœur d’une polémique après avoir publié une annonce de vente d’une école privée en incluant les élèves.
Le ministère de l’Education nationale aurait demandé aux sociétés de télécommunication de procéder au brouillage électronique dans les centres d’examen pour empêcher les candidats au baccalauréat d’utiliser leurs téléphones portables, ou smartphones pour tricher lors des épreuves.
Si la tricherie 2.0 explose lors des épreuves du baccalauréat, le département de tutelle ne compte pas se laisser faire pour autant. Le ministère a été jusqu’à menacer de prison les candidats attrapés en flagrant délit de fraude aux examens.
Rachid Belmokhtar, ministre de l’Education nationale a indiqué récemment lors d’un Conseil des ministres qu’il est décidé à généraliser les techniques de brouillage des ondes pour empêcher les candidats d’utiliser leurs téléphones ou moyens de communication.
Comme le ministère ne dispose pas des moyens nécessaires pour brouiller tous les centres d’examen, il a donc fait appel aux technologies dont disposent les opérateurs de télécommunication.
En 2013, au moins 12 élèves ont été arrêtés pour fraude aux examens et 1965 cas de tricherie avaient été signalés à travers le Maroc. Parmi les gadgets high-tech saisis chez des candidats au baccalauréat l’année dernière, des micros incrustés à même le corps, des oreillettes, des smartphones et des équipements reliés par bluetooth, qui ont impressionné les responsables.
La session ordinaire de l’examen national unifié du baccalauréat au titre de l’année scolaire 2013-2014, toutes branches confondues, est prévue les 10, 11 et 12 juin prochains. La session de rattrapage aura lieu les 8, 9 et 10 juillet.
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