
Dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale, les contrôleurs fiscaux se concentrent sur les petites et moyennes entreprises (PME) situées dans la région de Rabat-Casablanca, en situation de déficit depuis plusieurs années.
Les épreuves du baccalauréat toutes branches confondues ne sont pas difficiles, affirment des candidats au bac à Bladi.net. A Rabat, des dizaines de parents attendaient ce matin que leurs enfants sortent devant les centres d’examen. "C’est nous qui passons le bac", nous confie une maman, dont la fille s’en serait assez bien sortie le premier jour des épreuves.
La fraude 2.0 explose encore cette année, avons-nous constaté aux alentours de quelques centres d’examens à Rabat, où des jeunes s’activaient à répondre aux questions des épreuves du baccalauréat avant de les renvoyer aux candidats via smartphone ou autre tablette.
Le dispositif de brouillage du réseau de télécommunication semble n’avoir pas fonctionné correctement. Mardi, les épreuves des examens avaient filtré à travers le réseau social "Facebook", moins de dix minutes après le début des épreuves.
Le ministère de l’Education nationale affirme dans un communiqué que 440 cas de triches ont été constatés lors du premier jour des examens, contre 797 cas l’année dernière, soit tout de même une baisse de 45%.
Le département de tutelle a presque tout essayé pour dissuader les tricheurs, allant jusqu’à menacer de prison les candidats pris en flagrant délit de fraude aux examens. Les techniques de brouillage n’ont pas fonctionné. Autant de raisons qui incitent aujourd’hui le ministère à repenser son approche, pour rendre sa crédibilité au bac marocain.
Pour l’anecdote, 661 détenus ont passé le baccalauréat dans les prisons marocaines. Des informations obtenues par Bladi.net auprès de sources de l’administration pénitentiaire, nous confirment que les candidats au baccalauréat détenus sont plutôt sérieux et trichent très rarement. Qui l’eût cru ?
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