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À l’heure où la première saison de culture du cannabis à des « fins médicales, des pharmaceutiques et industrielles » a démarré, des agriculteurs appellent à réhabiliter la beldiya, le cannabis du terroir supplanté par les plants hybrides importés.
« Il ne faut pas se tromper de chemin. Il faudra réhabiliter la beldiya si l’on veut placer l’homme et sa terre au centre du projet », a déclaré au journal Le Monde Abdellatif Adebibe, cultivateur de 70 ans, président de l’Association pour le développement du Rif central, depuis sa maison de Ketama, à 1 700 mètres d’altitude, située au mont Tidirhine, le plus haut sommet de la chaîne du Rif, dans le nord du Maroc.
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Selon les explications du cultivateur, ce cannabis du terroir est une plante autochtone, cultivée depuis des siècles. « Nos ancêtres écrasaient les graines pour faire de l’huile qui soignait les maladies de peau. Ils en faisaient du tissu, des cordes, des paniers… Certains fumaient la fleur séchée mélangée à du tabac dans des sebsi [pipes] », a-t-il ajouté.
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Depuis des années, la beldiya est supplanté par les variétés hybrides importées telles, “gauriya” (occidentale) ou “rumiya” (l’étrangère), au taux de THC (principale molécule psychoactive) beaucoup plus fort et aux rendements plus importants, mais décriées pour leur impact écologique alors qu’elle est moins forte en THC et moins gourmande en eau. Sa réhabilitation devrait donc profiter aux cultivateurs marocains.
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