Au Maroc, le nombre de mariages a considérablement baissé, tandis que les cas de divorce ont enregistré une forte hausse au cours des quinze dernières années. C’est ce qu’indique le Haut-commissariat au plan (HCP) dans un récent rapport.
Le débat sur la liberté sexuelle refait encore une fois surface au Maroc, mais la particularité cette fois-ci c’est que le pouvoir est aux mains des islamistes du PJD, attachés aux préceptes de l’Islam.
Au Maroc, les relations sexuelles hors mariage entre adultes sont passibles d’une peine de prison allant d’un mois à un an d’après le code pénal du pays.
Samedi, l’association marocaine des droits humains (AMDH) a proposé au gouvernement d’abroger cette loi, jugée hypocrite par Khadija Ryadi, présidente de l’AMDH, pour qui les relations sexuelles hors mariage étant fréquentes au Maroc.
Khadija Ryadi, intervenant lors d’un forum organisé à Rabat sous le thème "Les libertés et les mouvements des droits humains au Maroc", considère cette loi comme une atteinte aux libertés individuelles, car la liberté sexuelle est un droit consacrée par la législation internationale.
Les participants ont ensuite invité le gouvernement à appliquer la laïcité et la liberté de religion, mais aussi le droit de disposer librement de son corps.
Chez les islamistes le discours est bien différent. Ceux qui revendiquent la liberté sexuelle sont accusés de vouloir détruire la famille, socle de la société. Aussi, la recrudescence inquiétante des enfants abandonnés est attribuée aux libertés individuelles, qui, quand elles ont un impact négatif sur les libertés publiques, nuisent à la société toute entière.
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