L’Office national des aéroports (ONDA), s’est doté du ManagAir, un système de gestion du trafic aérien de dernière génération mis en place par Indra afin de se positionner comme leader dans la région en matière de navigation aérienne.
La compagnie aérienne française Air Horizons, dûment désignée par les autorités françaises, a été autorisée, le 23 juin, par la Direction de l’Aéronautique Civile (DAC), relevant du ministère de l’Equipement et des Transports, à desservir le Maroc à partir de la France par des vols réguliers.
Cette décision s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la nouvelle politique de libéralisation du transport aérien au Maroc, engagée par le gouvernement, indique un communiqué du ministère. La compagnie française, qui assurait précédemment des vols charters à destination du Maroc sous le nom d’Euralair, a réadapté sa stratégie pour devenir la troisième compagnie française, après Air France et Corsair, à desservir le Maroc par des vols réguliers à partir de la France. L’entrée d’Air Horizons s’inscrit dans le cadre des objectifs visant à encourager le renforcement des liaisons aériennes régulières avec les aéroports marocains et notamment les destinations touristiques du Royaume, afin d’assurer la réussite de la stratégie de développement touristique "Vision 2010". Le programme des vols réguliers pour la saison d’été 2004 comprend une vingtaine de vols aller/retour par semaine, répartis comme suit : Paris-Marrakech (4 fréquences), Paris-Agadir (4), Paris-Oujda (4), Paris-Fès (1), Paris-Tanger (1), Paris-Marrakech-Essaouira (1), Paris-Beauvais-Casablanca (3), et Paris-Beauvais-Rabat (2).
Ce nouveau programme de vols vient enrichir l’offre de transport entre la France et le Maroc, au bénéfice des passagers, quels que soient leur nationalité ou leur motif de voyage, qui pourront profiter d’une offre variée et à des tarifs plus compétitifs, ajoute le communiqué. Dans son document remis à la DAC, la compagnie annonce un tarif pour un aller/retour variant, selon les périodes, de 2400 à 4000 DH (hors taxes).
L’économiste
Ces articles devraient vous intéresser :