Au Maroc, les taxis clandestins dans le viseur du gouvernement
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Au Maroc, les professionnels du secteur des taxis sont en colère contre les détenteurs des agréments qui exigent une augmentation de la « prime » en échange de l’autorisation d’exploiter les taxis. Ils menacent d’organiser des opérations de protestation et de faire une grève nationale.
Le conflit entre les chauffeurs de taxis et les détenteurs des agréments prend de l’ampleur. En cause, l’augmentation de la « prime » en échange de l’autorisation d’exploiter les taxis après expiration des contrats mais aussi la circulaire n° 750 du ministère de l’Intérieur. Dans cette circulaire, il est précisé que les contrats d’exploitation expirent six mois après le décès du détenteur d’agrément. Pour se faire entendre, l’Union démocratique marocaine du Travail (UMT) menace d’organiser des opérations de protestation et de déclencher une grève nationale.
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« Il y a de nombreux problèmes entre les professionnels du secteur des taxis et les détenteurs des agréments, et ce conflit commence à s’intensifier en raison de l’expiration des contrats, car les détenteurs des agréments commencent à demander une “prime”, ce qui est inacceptable », a déclaré à AlAyam24 le secrétaire général de l’Union démocratique marocaine du Travail (UMT), affilié à l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM). Selon lui, « la situation actuelle est difficile en raison des crises économiques et sociales dues à la pandémie de coronavirus ».
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Le responsable syndical poursuit : « Le secteur a connu une gestion hasardeuse de la part de l’administration et des autorités compétentes, car il est supposé que le ministère de l’Intérieur protège les droits et devoirs des travailleurs du secteur, qu’ils soient conducteurs ou exploitants ». Il pointe la dernière circulaire du ministère de l’Intérieur n° 750. Selon lui, cette circulaire est « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, car elle a donné raison aux propriétaires des autorisations sans équité pour l’autre partie ».
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Le syndicaliste fera observer : « la circulaire ministérielle n° 444 et également n° 750 n’ont pas donné de garanties aux exploitants, que ce soit de leur vivant ou après leur décès, contrairement à ce qui a été accordé aux propriétaires des autorisations ». Il dénonce par ailleurs l’inaction du ministère de l’Intérieur et informe que son mouvement syndical a écrit au département d’Abdelouafi Laftit au début de ce mois pour reprendre les rounds de dialogue et discuter des problèmes que connaît le secteur.
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