Fusillade de « La Crème » à Marrakech : l’un des accusés relaxé
Seddik Rais, l’un des accusés dans l’affaire de la fusillade du café « La Crème » à Marrakech, a été relaxé mardi par la chambre criminelle près la cour d’appel.
L’affaire de la fusillade du café « La Crème » à Marrakech est loin de connaître son épilogue. Jeudi, la Chambre des crimes en appel de la Cour d’appel de Casablanca a rouvert le dossier.
La Chambre des crimes en appel de Casablanca, dans la salle numéro 9, a décidé de reporter l’examen de ce dossier au 30 janvier 2024. La cour a pris cette décision afin de permettre la préparation de la défense, l’examen des détails de l’affaire, ainsi que la convocation des accusés détenus dans la prison locale de la ville de Salé.
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Le 17 janvier 2023, la Chambre des crimes en appel de la Cour d’appel de Marrakech avait confirmé le jugement de première instance rendu contre les accusés poursuivis dans le cadre de l’affaire de la fusillade de « La Crème », survenue le 2 novembre 2017. Pour rappel, cette fusillade avait entraîné la mort d’un jeune étudiant en médecine, ainsi que la blessure de son amie et du propriétaire du café.
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La chambre d’appel de la même cour avait confirmé le jugement de première instance. Deux Néerlandais respectivement originaires de la République dominicaine et du Surina, avaient écopé de la peine de mort. M.F., propriétaire du café avait été condamné à 15 ans de prison ferme. Son frère « Mohamed F. », avait lui écopé de 8 ans de prison. « J.T. », frère du cerveau présumé du crime, s’était vu infliger 10 ans de prison. La cour avait également prononcé des peines avec sursis à l’encontre de trois autres personnes.
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De son côté, l’administration des douanes avait procédé à la saisie de tous les biens appartenant au propriétaire du café « La Crème », estimés à plusieurs dizaines de millions de dirhams. 20 individus ont été poursuivis dans le cadre de cette affaire.
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