Jamel Debbouze va adapter au cinéma l’histoire vraie d’Ahmed Boughéra El Ouafi

Pour réparer une injustice contre un sportif impressionnant qui a marqué le monde de l’athlétisme, Paul Carcenac, journaliste au Figaro, avec Pierre-Roland Saint-Dizier et le dessinateur Christophe Girard, ont entrepris de lui rendre hommage à travers une Bande dessinée(BD) qui raconte son incroyable parcours, afin de le révéler à la lumière pour ceux qui l’ont oublié et ceux qui n’ont jamais eu connaissance de son histoire, rapporte Le Figaro.

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Il s’agit du premier champion olympique d’origine algérienne ayant gagné les JO de 1928., et qui selon les auteurs, était « un homme hors du commun, capable de courir plus vite qu’un cheval ou même qu’un guépard ». C’est donc cette bande dessinée biographique, fouillée, documentée, que Jamel Debbouze s’apprête à adapter au cinéma après avoir acquis les droits.

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Les auteurs sont d’ailleurs agréablement surpris de l’engouement que suscite cette BD qui entend rendre hommage à un auteur oublié. « En mettant une option sur l’album, Jamel Debbouze nous a sacrément surpris. En revanche, s’il veut faire les choses bien, il faudra qu’il mette les moyens financiers : l’histoire d’El Ouafi, c’est un mélange entre Les Chariots de feu, Indigène et La Belle équipe de Jean Renoir. On voyage de l’Algérie à Paris, en passant par Amsterdam ou New York. C’est un véritable blockbuster », a prévenu Christophe Girard.

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Selon le journaliste Paul Carcenac, le projet de concevoir une BD qui raconte la vie de cet athlète algérien est né en 2017. « À l’époque, je pratiquais assidûment la course à pied en club et le semi-marathon. Je me suis passionné pour les grands personnages de la discipline. Et c’est ainsi que j’ai découvert l’existence de ce personnage extraordinaire, complètement oublié, et dont le parcours de vie était incroyable ».

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Après avoir constitué leur équipe, les trois amis se sont lancés à la recherche d’un éditeur. Ce sera Michel Lafon. Leur interlocutrice directe, Laëtitia Lehman, s’emballe pour le projet. « Elle a immédiatement senti le potentiel d’un tel sujet. Le personnage était attachant, et son histoire étonnante. Elle a notamment été totalement convaincue par l’épisode américain, au moment où El Ouafi est engagé dans un cirque, au Barnum et Bailey circus », raconte Paul Carcenac.