L’affaire a suscité une polémique sein de la communauté juive, obligeant la commission de la cacheroute à réagir pour rétablir la vérité. « Il n’a jamais été question d’instituer une taxe par personne et par nuitée en contrepartie de la délivrance du “Label Cacher Maroc” dont les honoraires ne peuvent en aucun cas s’apparenter à une quelconque taxe dont l’établissement demeure du ressort de la loi », a indiqué un communiqué de la commission de la cacheroute.
Selon la note, les responsables affirment être en droite ligne avec ses missions dont elle a été investie par les autorités publiques, précisant que l’écosystème mis en place ne concernera pas les individus qui sont libres d’agir à leur guise. Les établissements ne peuvent délivrer des prestations réputées cacher qu’après l’obtention d’une autorisation “téoudah” délivrée par la commission de la cacheroute, ont-ils ajouté.
A lire : Israël refuse la demande d’indemnisation des juifs marocains
D’après la mise au point, « la perception de ces redevances a toujours servi et servira, selon la même source, pour couvrir les charges induites par la délivrance du label Cacher Maroc, pour contribuer au financement du culte israélite et garantir la certification cacher des prestations servies. La documentation et les formulaires relatifs à la délivrance du label seront publiés prochainement sur le site cacheroutemaroc.com ».
Enfin, « il y a lieu de rappeler que la création du label Cacher Maroc et l’organisation qui en découle, notamment l’exclusivité de son octroi par la commission cacheroute de Casablanca, a pour objectif de mettre fin à l’anarchie qui régnait dans le secteur de la fourniture de prestations cacher et qui portait préjudice aux touristes concernés dans un contexte marqué par de belles perspectives pour le développement du tourisme cacher au Maroc », a conclu la note.