Si le montant réclamé au Maroc n’est pas précisé, il en est de même pour la Syrie, l’Égypte, le Yémen et l’Iran. La Tunisie doit verser 35 milliards de dollars, la Libye, 15 milliards de dollars, à en croire les informations qui circulent dans des rapports sur le gouvernement israélien, fait savoir l’hebdomadaire Al Ayyam, soulignant que l’État d’Israël a conclu dans ce cadre, une convention avec un cabinet international, afin d’évaluer la valeur des biens et des avoirs des centaines de milliers de juifs au Proche Orient et en Afrique du Nord.
Le président israélien Reuven « Ruby » Rivlin, avait déjà demandé en décembre 2014 aux pays arabes « des réparations financières au profit des juifs qui ont été forcés de quitter ces pays ». « Restituez-nous l’argent des juifs », avait-il insisté lors de la cérémonie de commémoration à l’anniversaire de l’expulsion des juifs des pays arabes après la création de l’État d’Israël. Il serait temps de « corriger les injustices historiques subies par les juifs dans les sept pays arabes et en Iran, en leur restituant des centaines de milliers de biens qu’ils avaient perdus. C’est leur droit », a insisté à la suite du président Rivlin, la ministre israélienne de l’Égalité sociale, Gila Gamliel en 2019, rappelle le journal qui précise que ces juifs étaient près de 856 000 personnes dont 200 000 au Maroc.
Les juifs du Maroc n’avaient pas été expulsés. Ils auraient simplement rejoint Israël dans le cadre d’une immigration collective, fait toutefois remarquer l’hebdomadaire.