Accusé d’« espionnage » et de « viol », le journaliste espère toujours une libération dans cette affaire qui l’a conduit à la prison d’Oukacha à Casablanca.
Selon les déclarations de son père Driss Radi, citées par le journal La Croix, « Omar Radi se porte aussi bien que possible ». Pour rappel, le journaliste avait entamé une grève de la faim en avril dernier pour contester son incarcération, qu’il avait dû arrêter au bout de 22 jours car, souffrant de la maladie de Crohn, sa santé s’était alors fortement dégradée. Il suit depuis lors un lourd traitement.
A lire : Omar Radi : Amnesty International demande un nouveau procès
Driss Radi a également dénoncé les conditions de détention de son fils qui serait traité comme un « détenu politique ». « Nul ne sait ce qui peut advenir lors de ce procès en appel, ce n’est pas la justice mais les “services” qui décident », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le procès en appel de Soulaimane Raissouni prévu le 3 novembre a été reporté au 10 novembre. Celui du Franco-marocain Maati Monjib, défenseur des droits humains et fondateur de l’Association marocaine du journalisme d’investigation (AMJI), remis en liberté provisoire en mars dernier, poursuivi pour « fraude » et « atteinte à la sécurité de l’État » a lui été renvoyé au 2 décembre, souligne le même source.